Les airelles
Les airelles, petites baies rouges acides, cousines des myrtilles, relèvent à merveille salé et sucré.
Mais il ne faut pas les confondre avec les canneberges, bien plus sucrées et originaires d’Amérique du Nord, même si elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau.
Les airelles, à forte teneur en provitamine A (bonne pour la peau) et en vitamines B1, B3 et C, boostent les organismes qui fonctionnent au ralenti. Reconnues pour leur richesse en minéraux (calcium, potassium,magnésium et manganèse), elles regorgent de flavonoïdes et d’acides tanniques qui ralentissent la chute des cheveux.
Efficaces contre les bactéries buccales et l »accumulation du tartre, elles renforcent par ailleurs les gencives.
Une consommation régulière d’airelles permet de lutter contre les maladies cardiovasculaires et les maux d’estomac.
Originaire des montagnes d’Asie, les airelles y poussent depuis des millénaires. Introduites très tôt dans les zones alpines, elles s’y propagent rapidement. En France, leur consommation est limitée car leur goût acide joue souvent en leur défaveur.
- Comment les choisir ?
En barquette, bien brillantes et fermes, d’un rouge tirant sur le brun, signe d’une parfaite maturité, et avec un pédoncule bien vert.
- Comment les conserver ?
Un à trois jours dans le bac à légumes du réfrigérateur.
- Comment les cuisiner ?
* En jus, avec des étoiles de badiane, ou de la cannelle.
* En compote, en confiture ou en marmelade.
* Confites et servies en accompagnement d’un rôti de porc.
* En farce à volailles, écrasées et mélangées à des herbes aromatiques ou de l’ail.
* En muffins, en tartes, en cakes, servis avec de la crème chantilly.
* En tarte salée, avec du brie fondant et des pignons de pin.