Le coing
Reconnu pour sa teneur exceptionnelle en fibres, qui remettent d’aplomb les transits les plus paresseux, le coing, fruit du cognassier contribue également à diminuer le taux de cholestérol dans le sang.
Par ailleurs, riche en tanins et en pectines, le coing lutte efficacement contre l’obésité. Il regorge aussi de vitamine C, même si la cuisson (et le coing se consomme pratiquement toujours cuit !) lui en retire pas mal, et de minéraux tels le magnésium, le phosphore, le calcium et le potassium.
Il aide donc l’organisme à retrouver force et tonus.
Déjà connu il y a plus de 4 000 ans avant notre ère et originaire d’Anatolie, de Perse et des contours de la mer Caspienne, le coing était largement consommé par les Grecs, qui le mélangeaient avec du miel. Les Romains, eux, le dégustaient en ragoût, avec aussi des poireaux. Aujourd’hui, il est cultivé partout en Europe, et se décline en une trentaine de variétés.
- Comment les choisir ?
Dotés d’une peau bien jaune, d’un petit duvet, et bien parfumés.
- Comment les conserver ?
Dans un endroit frais et aéré, pendant plusieurs semaines.
- Comment les cuisiner ?
* En compote, en confiture ou en gelée, mélangée à de l’anis en poudre.
* En pâte de coing, mélangée avec des épices de Noël ou de la vanille.
* En tarte sur une crème d’amandes, avec des pommes ou des poires.
* Dans une tagine de poisson ou de viande (agneau et volaille).
* Poêlés dans du beurre et coupés en quartiers, servis avec un rôti de boeuf ou du gibier.
* A l’étuvée, puis recouverts de mimolette fondue pour accompagner un dos de cabillaud.